Waze, Plans, Google Maps, voilà autant d’applications qui ont mis à mal les GPS voitures. Mais franchement, pourquoi les constructeurs s’acharnent-ils à continuer de faire des GPS intégrés, qu’il faudra irrémédiablement mettre à jour ?
Il fut un temps où, dans les voitures, il fallait insérer une sorte de « CD » pour pouvoir utiliser le GPS. Et pour les mises à jour : il fallait aller en concession, et payer pour avoir les nouvelles cartes. Nous sommes en 2019, et si le CD a disparu et est remplacé par la simple mise à jour (parfois à distance, chez certaines marques), il n’empêche qu’entre temps, nous avons vu débarquer certains « trucs » comme Waze, Plans ou Google Maps qui ont pris une sacrée ampleur.
A tel point que les conducteurs se servent quasiment systématiquement de ces applications, au point de ne jamais avoir ouvert le GPS intégré de l’auto. Et n’allez pas croire que ça n’arrive que dans les Dacia et Peugeot, puisque même chez les propriétaires de véhicules de luxe, l’usage de l’application smartphone est quelque chose de très répandu.
Le « miroir » a enterré les GPS auto
Ce qu’on a aujourd’hui sous la forme du « Mirrorlink », ou, directement, Android Auto et Apple CarPlay (quand ils sont présents), permet d’afficher sur l’écran de sa voiture l’interface de son smartphone. En clair, on peut avoir directement un Waze ou un Google Maps sur l’écran multimédia de l’auto : même plus besoin de pendre son téléphone à un support sur les aérateurs.
Du coup, quel est l’intérêt d’un GPS Auto ? D’un point de vue très personnel, aucun. Mais il conserve toutefois une utilité : notamment lorsque l’on aime suivre la navigation avec l’affichage tête haute ou l’instrumentation numérique (Virtual Cockpit chez Audi, avec la carte entre les compteurs, par exemple). Dans ce cas, il est obligatoire de passer par la navigation interne de l’auto. Mais cela reste donc des situations très spécifiques qui ne sont pas forcément la norme.
Bugatti a tout compris
Bugatti est une des rares marques automobiles au monde en 2019 à n’avoir JAMAIS cédé aux écrans. Le constructeur français se justifie par le fait qu’un écran, ça vieillit mal et ça devient vite obsolète. Du coup, Bugatti peut se concentrer à faire de jolies planches de bord et consoles centrales, sans avoir besoin de se creuser la tête pour savoir comment intégrer un écran.
Nous, ce qu’on aimerait, c’est la disparition des écrans. Une simple instrumentation numérique claire et lisible comme le Virtual Cockpit est largement suffisante, et il y a Waze/Google Maps pour la navigation. Et puis, au passage, si on pouvait nous retirer ces satanées aides à la conduite en pagaille, qui sont parfois dangereuses et intrusives et souvent sources de pannes.
Bon, d’accord, ça fait beaucoup de demandes.