C’est désormais officiel et confirmé : PSA et FCA vont fusionner. Les conseils d’administration des deux groupes ont validé la chose, avec un partage à 50/50 et un patron de la nouvelle entité qui ne sera autre que Carlos Tavares, l’actuel boss de PSA.
Un nouveau géant de l’automobile est (presque) né. FCA et PSA vont bien fusionner, la chose ayant été confirmée par les deux groupes. Les comités respectifs de direction ont validé la chose en interne, ce qui veut dire que la procédure peut désormais être lancée.
Le siège social de la nouvelle entité, qui sera dirigée par Carlos Tavares (l’actuel patron de PSA) se trouvera aux Pays-Bas. N’allez cependant pas croire que Carlos Tavares sera nécessairement le big boss. Il n’aura qu’un mandat de cinq ans, et le réel gouverneur de cette énorme groupe de douze marques ( Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Peugeot, Opel, RAM) sera en réalité la famille italienne Angelli, puisqu’elle sera l’actionnaire majoritaire, et donc le vrai décideur.
Si l’on combine les ventes actuelles des deux groupes, nous sommes sur un total d’un peu moins de 9 millions d’autos par an. FCA/PSA sera donc derrière Volkswagen, Toyota et Renault-Nissan-Mitsubishi.
Quel avenir ?
Que va bien pouvoir entraîner la fusion d’un point de vue automobile ? Pour l’instant, c’est bien trop tôt pour le dire. Il y a toutefois quelques pistes évidentes, comme le fait que le groupe Fiat ne dispose quasiment pas de véhicule électrifié, tandis que PSA possède une toute nouvelle plateforme. On imagine ainsi qu’elle pourrait servir à de futurs modèles Fiat ou Alfa Romeo…
Dans l’autre sens, PSA pourrait profiter de l’expertise de FCA en Amérique du Nord. Il faut en effet rappeler que PSA vise le marché américain d’ici cinq ans, en commençant doucement, sans concession, et simplement au compte-gouttes. L’apport d’un Chrysler/RAM/Jeep serait donc fortement intéressant pour PSA, qui pourrait, pourquoi pas, distribuer ses autos par le biais des concessions des marques citées.
Pour Alfa Romeo et Maserati, en revanche, c’est plus flou. On voit mal ce que pourrait leur apporter PSA aujourd’hui. Leur avenir dépend donc uniquement des investissements de la nouvelle entité dirigée par Carlos Tavares qui, on le rappelle, avait balayé le RCZ, la seule voiture plaisir restante de Peugeot…
L'avis de Downshift
PSA et FCA ont des intérêts communs, mais ce mariage sent quand même mauvais pour Alfa Romeo et Maserati. A moins que… espérons que l’avenir nous réserve de jolies surprises..