Le segment des citadines représentait 8% jusqu’à 2017. Toutefois, les nouvelles technologies et les dernières cycles d’homologation rendent la profitabilité de ces petits gabarits difficile.
Les groupes Volkswagen et PSA ont tout deux partagé leur pessimisme sur l’avenir du segment des citadines. Le grand patron du groupe Volkswagen, Herbert Diess, pointe du doigt les nouvelles normes visant à réduire les émissions de CO2. Par exemple, si la firme allemande maintenait le VW Up!, cette dernière pourrait prendre 3500€ de plus d’ici 2030, pour les raisons citées précédemment. Avec un prix commençant à 11000€ (2019), rajouter 3500€ la mettrait directement dans le collimateur du segment B.
Côté PSA, les citadines pourraient disparaître encore plus rapidement, soit à partir de 2021. Année à laquelle Toyota reprendra l’actuelle usine PSA basée en République Tchèque. Ainsi, outre les mêmes difficultés « marchés » que Volkswagen, et sans solution (de production) de replis, le groupe français sera contraint de dire au revoir à ses citadines, la Citroën C1 et la Peugeot 108. « Chez tous les constructeurs, ce segment est menacé compte tenu de toutes les nouvelles technologies qui doivent être intégrées à ces citadines » déclare Maxime Picat, Directeur Opérationnel Europe chez PSA.
Ainsi, qu’il s’agisse des nouvelles technologies (sécurité, confort, etc.) ou des dernières normes anti-pollution/cycles d’homologation, la hausse des prix sur ce segment vient à l’encontre même de la raison d’être des citadines, c’est à dire des voitures abordables.
Quel sera donc leur avenir dans 5 ou 10 ans ? Est-ce que l’électrification peut venir au secours de ce segment ? Vous avez 4 heures…