La saga des « fusions qui n’aboutissent pas » du côté de Fiat Chrysler commence à ressembler à une vraie téléréalité. Quelques mois après des négociations qui n’ont mené à rien, voilà que la rumeur d’une fusion PSA/FCA fait son retour.
La saga « Quatre mariages pour une lune de miel » de FCA se poursuit. En mai dernier, la rumeur annonçait des négociations entre PSA et FCA pour une alliance, qui aurait pu être bénéfique pour les deux groupes. D’abord pour PSA, qui vise le marché américain et qui pourrait profiter de l’expertise de Chrysler, mais aussi pour Fiat, qui est à la peine en Europe et qui aurait pu se servir de ce qui est fait chez PSA actuellement, notamment avec l’arrivée de modèles électrifiés. Seulement voilà, tout ceci ne s’est pas fait, même si Carlos Tavares avouait rester « ouvert » à tout partenariat, après avoir racheté Opel.
Mais aujourd’hui, « patatra », la rumeur refait surface. Le Wall Street Journal annonce que des négociations seraient en cours pour une fusion entre PSA et FCA à 50/50 par « échanges d’action ». En clair, un accord « donnant-donnant » pour les deux parties qui formeraient alors la plus grosse entité automobile au monde, avec plus de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Il faut se méfier avec ce genre d’annonce, qui peuvent parfois n’être qu’une rumeur fort bénéfique pour le cour de l’action des deux entreprises. Mais déjà, la rumeur (encore elle…) indique que ce serait Carlos Tavares, l’actuel patron de PSA, qui prendrait les commandes de cet énorme colosse automobile. Celui-ci doublerait ainsi Volkswagen et Toyota. Rien que ça.
L'avis de Downshift
FCA n’a pas réussi à séduire Renault mais aussi et surtout l’Etat français en 2019, mais le groupe italo-américain aime visiblement trop la France pour abandonner. En espérant que cela sauvera Fiat, Alfa Romeo et Maserati de la dégringolade façon « Lancia »…