Vous pensiez être à l’abri avec votre 195 km/h à fond de cale, vent dans le dos, en Seat Ibiza TDI au Portugal ? Manque de bol, ce pays, comme tant d’autres, collabore désormais avec la France, et vous recevrez une belle amende.
Il y a quelques années, certains (pas nous, nous ne sommes pas comme ça) pouvaient se permettre de faire les Fangio sur l’autoroute en testant un peu la vitesse de pointe de leur auto à l’étranger. Le risque était alors minime, voire nul, de recevoir une lettre à la maison quelques jours ou semaines plus tard.
Mais aujourd’hui, cela a bien changé. La sécurité routière nous dévoile justement la carte des pays qui collaborent avec la France dans le cadre d’accords bilatéraux. En clair, si un Français fait le malin dans le pays en question, il recevra une amende.
Et inversement, si un Portugais un peu trop vaillant au volant de sa Seat Ibiza tuning tente le « pied au plancher, fond de cale » sur l’autoroute française, il aura droit à une belle lettre rédigée en portugais (s’il vous plaît) mentionnant la démarche à suivre pour payer. Il aura même droit à un standard téléphonique disponible en six langues pour communiquer. Et attention ! Les amendes peuvent être très, très salées dans certains pays comme la Suisse, qui pratique la tolérance zéro en matière de répression routière.
C’est quand même là qu’on voit que l’administration française peut être étonnement fluide, efficace et rapide lorsqu’il s’agit de traiter des dossiers. C’est ainsi que va la vie : si vous voulez vous battre parce qu’on a usurpé votre identité, vous devrez vous battre contre la machine administrative française. Par contre, si vous vous faites flasher à l’étranger, la France est tout à coup ultra réactive et saurez vous trouver tellement facilement…*
*Notez que ce constat n’est pas destiné à glorifier la conduite dangereuse, que nous ne cautionnons pas.