Savez-vous quelle marque vend les voitures les plus lourdes en France ? Voici le classement des meilleurs et des pires élèves.
A la lecture de ce graphique, vous allez réaliser que plus les années passent, et plus nous roulons avec des enclumes. Il ne faut ainsi pas s’étonner de voir des routes toujours plus défoncées, des jantes toujours plus grosses (et donc, des pneus toujours plus chers), et des freins qui s’usent plus vite.
L’expert automobile d’Energie & Transport, Nicolas Meilhan, a donc partagé cette illustration intéressante qui, quelque part, enfonce des portes ouvertes. On y voit que Rolls-Royce est la pire marque en France en matière de véhicules lourds (logique, vu le catalogue), que Tesla est second (logique, vu le poids des batteries), et que les marques haut de gamme (Jaguar Land Rover, BMW, Audi, Mercedes…) sont mal positionnées.
Le lobbying allemand les sauve
Il y a dix ans, le lobby automobile allemand a permis d’instaurer une sorte d’abattement des limites de CO2 à calculer pour chaque marque en fonction du poids de ses véhicules. Concrètement, plus les voitures d’un constructeur sont lourds, plus la marque en question bénéficie d’un « abattement » pour son calcul de CO2.
En clair, il sera plus difficile pour un Fiat ou un Alpine d’atteindre son objectif CO2 que pour un Mercedes ou un BMW, d’autant plus que ces marques produisent de plus en plus d’hybrides rechargeables (ultra puissantes) qui affichent des rejets de CO2 très faibles sur le test d’homologation. Ces voitures roulent-elles réellement en mode électrique dans la vraie vie ? La question se pose.
La punchline Downshift
Et si on s’attaquait un peu à l’empreinte réelle d’une voiture, y compris électrique : sa taille, son impact sur les routes (plus c’est lourd, plus ça abîme le bitume), la quantité de matériaux nécessaires à sa fabrication, tout ça, quoi… Ah, c’est sûr que là, les clients Tesla n’auraient plus droit (pour certains) au bonus écologique, mais plutôt à un joli malus.