Il est possible d’immatriculer une voiture avec une carte grise collection sous certaines conditions : notamment qu’elle ait au moins trente ans. Et cela tombe bien, certaines voitures intéressantes deviennent candidates à la collection en 2020 !
La carte grise collection permet d’avoir de beaux avantages : un contrôle technique tous les cinq ans (au lieu de 2 habituellement), la possibilité de rouler en France et à l’étranger et de circuler dans toutes les zones de restriction (pas de contrainte de vignette Crit’Air). Bien sûr, tout n’est pas parfait avec ce statut : lorsque vous êtes à la recherche d’une voiture ancienne, si le vendeur l’a immatriculée en collection, il a moins de contraintes de fiabilité pour la vente. D’ailleurs, vous ne pouvez rien faire en cas de vice caché sur une CG collection, contrairement à une CG normale…
Pour s’immatriculer en collection, rien de plus simple : il vous faut l’ancienne carte grise (ou une « pièce prouvant l’origine du véhicule), et l’attestation de la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE), qui vous reviendra à 60 €. Il faudra tout de même que votre auto soit considérée par la Fédération comme une vraie collection au sens « patrimoine » du terme.
Cette année, plusieurs voitures mythiques peuvent passer en collection. La liste des véhicules de la FFVE étant continuellement mise à jour, il vous faudra toutefois bien vérifier que ces autos entrent dans les critères. Mais soyons clairs, elle le devraient en toute logique.
Nissan 300 ZX
Ligne à couper le souffle, équipement haut de gamme pour l’époque, moteur V6 3.0 biturbo de 282 ch et quatre roues directrices, la 300 ZX Fairlady est un modèle intéressant en occasion, qui est en passe de devenir collection. La japonaise est réputée fiable, mais gare à l’entretien complexe, la faute à un accès moteur compliqué pour certaines parties du bloc et de la transmission.
Opel Calibra
Si vous arrivez encore, en 2020, à trouver une Opel Calibra qui n’ait pas plus de 250 000 km et qui ne soit pas bolidée par Etienne, bingo : vous êtes sur une auto intéressante. Il s’agit d’un des rares coupés bon marché de la fin des années 80/début des années 90 avec des solutions techniques intéressantes, notamment au niveau de l’aérodynamique. Cerise sur le gâteau : l’auto est fiable et accessible au niveau tarif d’achat…
Peugeot 309 GTI 16
Beaucoup plus compliquée et rare à trouver que la 309 GTI 130, la GTI 16 reprend le moteur de la 405 Mi16. Les 160 ch sont impressionnants dans une caisse aussi légère avec des trains roulants aussi sportifs, qui demandent un sacré coup de volant à haute vitesse. Votre problème sera d’en trouver une qui ait été correctement entretenue et qui n’ait pas été dévorée par la rouille…
Renault 19 16S
Les versions les plus recherchées sont les premières, en 16S (et pas 16V), cabriolet ou berline, hors Chamade. Mais ce sont aussi les variantes les plus coûteuses, et les plus kilométrées. La 19 16S fait appel au bloc F7P que l’on retrouve également sous le capot de la Clio 1 16S. Sur la citadine, il s’est montré robuste, même s’il y eut de vrais soucis de boîtes de vitesses. C’est un bloc qui préfère les hauts régime et pas franchement coupleux à bas régime. Tant que la cote de la R19 16S est basse, profitez en : c’est une des rares Youngtimers encore très accessible.
Toyota MR2
Le petit coupé japonais reprend du service au début des années 90 avec une seconde génération qui fait appel à un tonique 2.0 de 175 ch. Le moteur, placé en position centrale arrière, est réputé robuste. Mais bon courage pour trouver un modèle non modifié en occasion et qui n’ait pas un kilométrage délirant. Il faudra vous armez de patience, mais la MR2 vous le rendra bien avec une bonne position de conduite, une boîte précise et des performances très honnêtes.