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Redécouvrez toutes les générations de Nissan GT-R

Nissan GT-R guide du propriétaire

Disponible à partir de 99 991 € en France, la Nissan GT-R n’a pas toujours été aussi flamboyante, et possède un important héritage automobile de plus d’un demi-siècle. Et comme toute lignée, elle a connu des âges sombres, et d’autres plus glorieux.

Les Skyline existent chez Nissan depuis les années 50. Depuis, ce badge a connu plus de dix générations (ALSI, S50, C10, C110, C210, R30, R31, R32, R33, R34) et une multitude de déclinaisons carrosseries. Revivez ci-dessous l’histoire de cette lignée…

Important : Il y a une différence entre l’appellation « Skyline » et le badge « GT-R ». Par exemple, le badge GT-R est apparu pour la première fois en 1969 avec la génération C10, mais l’appellation Skyline est utilisée depuis la génération ALSI (1955). La R35 (2008) est la première à ne plus hériter de cette appellation.

Nissan Skyline GT-R – C10 (1969 – 1972)

C’est la première Skyline à porter le badge. Egalement connue sous le nom de Skyline 2000 GT-R, elle est reconnaissable par ses rétroviseurs avant placés sur les extrémités latérales du capot. Commercialisée en 1969 suite à son apparition au 15e salon automobile de Tokyo, elle était dotée d’un 6 cylindres de 2.0L développant 160 ch et 180 Nm de couple. Nissan avait produit 2029 exemplaires de la nippone entre 1969 et 1972 (832 unités de la version PGC10, 1197 unités de la version KPGC10).

Nissan Skyline GT-R – C110 (1973)

Cette version n’a pas eu le temps de marquer les esprits suite à seulement 4 mois de commercialisation. Produite uniquement à 197 exemplaires, et exclusivement sur le marché japonais, cette dernière reprenait la même motorisation que la précédente génération (C10), et quasiment le même look.

Nissan Skyline GT-R – C210/C211 (1977 – 1981)

Très carrée, elle eu le droit à trois gros restylages sur ses 4 années de commercialisation. On ne vous parle même pas de la version break de 1979 développant 130 ch grâce à un 6 cylindres en ligne… Bref à oublier dans l’histoire de Nissan qui devait se chercher à cette époque. Voyez ça comme la puberté de la lignée Skyline !

Nissan Skyline GT-R – R30 (1981 – 1985)

Manque d’originalité en terme de carrosserie, elle ne remporta pas un immense succès. Son châssis était basé sur celui de la Nissan Laurel, et on pense que l’explication peut s’arrêter là… Notez toutefois qu’à partir de cette génération, cette voiture ne portait plus le nom de Datsun mais Nissan sur tous les marchés.

Nissan Skyline GT-R – R31 (1985 – 1989)

Comme la R30, cette Skyline GT-R n’a pas connu la même vague de popularité que la R32, R33 et R34. La raison est plutôt simple. Le mot d’ordre était à l’époque le luxe, et la sportivité avait été mise de côté. Pour preuve, elle était dotée d’un 4 cylindres de 100 ch. Bien que le premier moteur RB fit son apparition quelques années plus tard sur la R31 (6 cylindres en ligne de 210 ch; version GTS, GTS-X ou GTS-R), il était « trop tard ».

Nissan Skyline GT-R – R32 (1989 – 1994)

Voici la génération qui fut responsable du succès de la lignée. Initialement produite pour répondre aux exigences du Groupe A, la R32 gagne une transmission intégrale par rapport aux deux dernières générations, et reprend le moteur qui est encore aujourd’hui l’un des 6 cylindres les plus convoités au monde, le RB26DETT. Pour le reste, 280 ch et 353 Nm de couple sous le capot, pour un 0 à 100 km/h expédié en 4,7 secondes.

Encore aujourd’hui, une majorité de pilotes professionnels considèrent la R32 comme la plus « pure » des Skyline GT-R, et de loin la meilleure sportive de son époque.

Nissan Skyline GT-R – R33 (1995 – 1998)

La R33 a le droit à un léger restylage, sans se réinventer. Elle propose uniquement une motorisation 6 cylindres, plus de 4 cylindres « entrée de gamme » comme toutes ses cousines. La R33 avait la particularité d’avoir un nouveau système de direction des roues arrière grâce des moteurs électriques (contrairement aux dernières générations qui étaient hydrauliques).

Nissan Skyline GT-R – R34 (1999 – 2002)

Rendue populaire grâce au jeu vidéo Gran Turismo et sa première apparition dans Fast & Furious 2, la R34 est aujourd’hui la Skyline GT-R pour laquelle un aficionados mettrait le plus d’argent. Toujours fidèle RB26DETT, son 6 cylindres en ligne était alimenté par deux turbos Garrett T28. Sur la brochure, la R34 affichait une puissance de 280 ch mais les bancs de puissance ont très vite démontré qu’elle développait plus de 300 poneys.

Même d’origine, cette génération de Skyline GT-R en surprendra plus d’un de part son accélération, principalement due à sa technologie embarquée, ahurissante pour l’époque. Au volant, et tout ceux qui en ont déjà conduite une vous le diront, « elle ne donne pas l’impression de faire 280 ch, mais beaucoup plus ».

Nissan GT-R – R35 (2008 – Aujourd’hui)

C’est la génération la plus récente, mais qui commence d’ailleurs à se faire vieille avec plus de 11 ans d’existence. De retour après 6 d’absence, cette nouvelle version de « Godzilla » a eu tout d’abord du mal à se faire accepter par la communauté, avant d’être adoptée par tous, même par les plus « puristes », à partir de sa version DBA.

Pour son avenir, des rumeurs parlent d’électrification, comme pour sa petite sœur la Z, mais rien n’est encore confirmé. Espérons seulement qu’elle ne ressemblera pas à la Nissan GT-R50, concept car (trop futuriste) qui sera finalement produit en version limitée pour fêter les 50 ans du modèle mythique.

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