Renault a récemment présenté les versions restylées des Mégane 4 en carrosserie compacte et break. Ces deux variantes de la Renault Mégane sont bien connues dans l’hexagone, mais il y en a une autre, que la marque vient tout juste de révéler, que les Français connaissent beaucoup moins. En effet, Renault applique le même restylage sur la version berline de la Mégane.
Les versions « classiques » compactes et break ont reçu un petit rafraîchissement de mi-carrière dernièrement. Esthétiquement parlant, Renault n’a pas fait dans l’originalité, et se refuse à toute prise de risque. Outre des boucliers légèrement redessinés, une signature lumineuse retravaillée ainsi qu’une nouvelle calandre, il est bien difficile de différencier l’auto avant et après le restylage. En revanche, ce nouveau cru a été l’occasion pour la Mégane de se mettre à jour sur le plan technologique, notamment en ce qui concerne les aides à la conduite. On note également l’arrivée de motorisations hybrides rechargeables, déjà étrennées sur le dernier Captur. L’objectif du constructeur français était ni plus ni moins que de replacer la Renault Mégane face à ses concurrentes, sur lesquelles elle avait accumulé un peu de retard.
Maintenant que c’est chose faite, il ne restait plus qu’à appliquer la même formule à cette version berline de la Renault Mégane. L’extérieur reçoit donc le même traitement que ses cousines break et compacte, et l’intérieur se dote bien plus généreusement de série. Ainsi, même sans cocher aucune option, l’acheteur aura droit au régulateur de vitesse adaptatif, mais aussi au freinage d’urgence ou encore au système de détection des piétons. L’habitacle est également équipé, sur les versions haut de gamme, d’un écran central de 9,3 pouces, et d’un tableau de bord numérique de 10,2 pouces.
Reste que cette version berline est bien méconnue chez nous, et pour cause : elle n’est pas disponible sur le marché Français. Au plus près, on peut en acheter au Portugal, mais elle est aussi vendue dans de nombreux pays d’Europe de l’Est, ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Elle est d’ailleurs fabriquée en Turquie, où elle ne devrait pas tarder à être boycottée… Mais cette discrétion sur notre sol ne l’a pas empêchée de se vendre. Elle a été écoulée à environ 200 000 exemplaires depuis 2016, et ce dans les 31 pays où elle est commercialisée.