Rolls-Royce a connu une année 2018 de dingue avec plus de 4000 véhicules vendus et un record historique pour la marque. Ce serait aussi un des rares, si ce n’est le seul constructeur à ne vendre AUCUNE voiture sur catalogue. Explications.
Quand vous allez acheter un véhicule neuf, vous faites comme tout le monde : vous consulter les gammes et niveaux de finition du modèle qui vous intéresse, et vous optez pour ce qui vous plaît, et qui rentre dans votre budget. Par la suite, certains optent pour des options, histoire de « personnaliser » son auto.
Chez Rolls-Royce, la personnalisation atteint un tout autre niveau. Chez le constructeur anglais, 90 % des véhicules vendus… sont uniques. Ce niveau atteint carrément 99 % sur la Phantom et 100 % sur le récent SUV Cullinan. Cela signifie qu’absolument tous les clients du Cullinan passent par le département Bespoke de Rolls-Royce, puis concoctent leur véhicule à leur sauce. Et qu’aucun d’entre eux ne signe pour un modèle « de base ».
100 % de modèles personnalisés
Evidemment, la personnalisation d’une Rolls est très éloignée de celle de la voiture de « monsieur tout le monde ». Même BMW Individual Manufaktur ou Audi Exclusive sont très loin d’atteindre les prouesses de la marque anglaise. Couleur des cuirs (parmi des centaines de choix), inserts en tout genre, gravures sur les inserts, panels de peintures aussi longs qu’un 0 à 50 km/h de Ligier… tout est fait pour inciter le client à claquer des tunes.
A tel point que Rolls-Royce est un des seuls constructeurs au monde à ne vendre quasiment que des autos entièrement personnalisées. Même Ferrari ou Lamborghini ne doivent pas atteindre un tel niveau. Il faut dire qu’à plus de 300 000 € le ticket d’entrée, Rolls-Royce s’adresse avant tout à des clients qui ne veulent pas la même voiture que le « voisin ».
Mais imaginez un peu si, un jour, un propriétaire de Phantom tombe sur la même configuration que la sienne dans la rue, le seul « pour cent » ayant opté pour les mêmes options, LA même auto ! C’est la crise cardiaque assurée… ou le passage chez Mansory pour tout refaire.