Le salon de Los Angeles n’a pas encore ouvert ses portes… mais ce n’est pas grave, Bentley a déjà sorti les mocassins à glands et la petite chemisette avec la Continental GT cabriolet cuvée 2019.
Préparez vos écharpes à carreaux écossais (oui, c’est l’hiver ici), vos plus beaux mocassins à gland et un petit polo sur les épaules, par dessus votre chemisette, il est temps de faire une sortie en cabriolet anglais. Et plus précisément en Continental cabriolet, puisque Bentley dévoile la nouvelle déclinaison, quelques mois après la sortie du coupé.
Un cabriolet sans surprise
Cette Bentley Continental GTC est tout sauf une surprise. Prenez le coupé, ôtez lui le toit, et voilà le résultat… comme d’habitude, quoi. Bentley est resté attaché à la configuration à capote souple, à la différence de certains constructeurs qui ont tenté le toit rigide escamotable, beaucoup plus lourd et souvent peu fiable dans le temps (même si l’on évitera de parler de fiabilité dans un article Bentley !).
Vous pourrez donc jouer les aristocrates anglais en GTC en à peine 19 secondes, le temps qu’il faut pour replier la capote à l’arrière. Et nul besoin de vous arrêter pour cela : votre dulcinée pourra contempler ce mécanisme extraordinaire jusqu’à une vitesse de 50 km/h. Vous pourrez ainsi impressionner le bas peuple dans les grandes villes en déployant votre capote (attention au jeu de mot…). Et le mieux, dans tout ça, c’est que cette Continental GTC a droit la vignette Crit’Air 1. Elle est pas belle la vie !
Evidemment, cette Bentley embarque son petit lot d’équipements de luxe comme un grand écran 12,3 pouces qui peut pivoter pour ne laisser transparaître qu’un insert en bois, un peu à la manière de ce qui se fait sur une McLaren 720S avec l’instrumentation rétractable.
A l’arrière, en revanche, ce sera toujours des valises, des enfants amputés des jambes ou des culs de jatte. Rien d’autre.
Du couple pour faire voler la moumoute
Bentley a décidé de mettre les petits plats dans les grands pour cette Continental GTC qui récupère le bon vieux W12 6.0 de 635 ch et surtout 900 Nm. Gare aux accélérations trop violentes : le postiche pourrait s’envoler !
Pour l’instant, le constructeur ne confirme pas encore le V8, mais cela ne saurait certainement tarder. En attendant, il faudra se « contenter » du W12 et de sa consommation digne des plus gourmandes Muscle Cars de la vieille époque.