Les drapeaux de Grand Prix F1 existent depuis la création du premier championnat en 1950. Depuis la saison 2010, ils sont doublés par des panneaux LEDs à la fois sur le circuit, et sur le volant du pilote lorsqu’il passe dans la zone concernée.
Le drapeau à damier
C’est le drapeau que tout pilote souhaite voir en premier lors d’un Grand Prix, puisqu’il signifie que le pilote a gagné.
A ne pas confronte avec ce même drapeaux a damier qui est utilisé pendant les séances de qualification qui signifie cette fois-ci que le pilote a fini sa séance et qu’il n’a pas le droit de faire un tour supplémentaire. En revanche, si le pilote a déjà entamé son tour, alors il peut le finir. C’est d’ailleurs dans cette phase que les meilleurs chronos sont réalisés, puisque le pilote à plus de chance de faire un tour « parfait » sur un circuit tout ou partie absent de voiture.
Le drapeau jaune
Ce drapeau signal au pilote un danger et une interdiction de dépasser. C’est le drapeau le plus utilisé lors d’un Grand Prix. Il se traduit par une sortie voiture ou autre danger mineur. Un drapeaux jaune peut également être accompagné d’une safety car sous les lettres « SC ».
Nuance également comme le drapeau à damier, un double drapeau jaune signifie qu’il faut ralentir et éventuellement s’arrêter si nécessaire. Il traduit une voiture en travers du circuit, un nombre dangereux de débris sur la piste, etc.
Le drapeau vert
Ce drapeau est le deuxième le plus utilisé puisqu’il indique la fin d’une zone de danger signalé par un ou un double drapeau jaune.
Le drapeau rouge
Ce drapeau indique l’interruption de la course. Souvent à cause d’un accident trop important, trop de débris sur la piste, ou encore à cause d’une très mauvaise météo. Ce drapeau peut être utilisé sous la seule décision du directeur de course.
Le drapeau bleu
Si un pilote voit ce drapeau, c’est qu’il va se faire gueuler dessus après son Grand Prix. En effet, un drapeau bleu est utilisé lorsque un pilote ayant un tour d’avance est le point de dépasser un autre pilote. Il est également brandit en sortie de stand, pour indiqué au pilote qu’une voiture est en piste. Important, si après trois zone de drapeau bleu un pilote ne laisse pas passer le pilote derrière lui, il sera pénalisé. Bien que peu de pilote n’y prête attention en sortie de stand, si un pilote voit cette couleur sur son volant, c’est qu’une fusée arrive !
Le drapeau à bandes rouges et jaunes
Drapeau sorti si un pilote à fait la boulette de se crasher et a casser son carter d’huile sur la piste. En d’autres termes, si la piste subit a certains endroits un changement d’adhérence. C’est souvent à cause d’huile ou d’eau par très mauvais temps, bien que pour ces deux éléments la limite est fixé par l’utilisation d’un drapeau rouge en cas de trop gros danger.
Le drapeau au rond rouge et fond noir
Ce drapeau est seulement utilisé par les teams. Il est toujours couplé à la pancarte avec le numéro d’un pilote. Il averti d’un problème mécanique dangereux sur le véhicule du pilote concerné. Si ce drapeau est utilisé, cela implique que ce dernier doit obligatoirement rentrer à son stand.
Le drapeau noir
Tout comme le drapeau bleu, c’est pas bon signe pour le pilote si le drapeau noir, couplé à son numéro est brandit. Car cette fois-ci cela signifiera pas que le pilote est lent, mais qu’il est disqualifié, le plus souvent à cause d’un agissement anti-sportif. Michael Schumacher avait écopé de ce drapeau en 1994 lors du GP de Grande Bretagne.
Le drapeau mi-noir, mi-blanc
C’est le drapeau officiel des « bad boys », ceux qui sont à la limite de la disqualification. Refus de laisser passer, conduite dangereuse, etc… tout ce qu’il est interdit de faire est souvent représenter par ce drapeau qui fait office de seul et unique avertissement avant une disqualification !
Le drapeau blanc
Enfin, ce dernier des 10 drapeaux indique qu’un véhicule lent se trouve sur la piste. Cela peut-être une ambulance, tout type de véhicule de sécurité ou d’intervention, ou un pilote qui rentre au stand au volant d’une voiture très endommagé et surtout lente.