Bien décidée à prendre quelques parts de marché à ses concurrentes, la Skoda Scala peut être une alternative intéressante aux autres compactes du Groupe Volkswagen…
La sortie de cette nouvelle Skoda Scala est assez atypique quand on prend en compte le fait que le monde a découvert son existence en juin 2018. Après quelques « photos espions » et quelques teasers, la Scala est enfin là. Afin de ne pas partager le feu des projecteurs avec les autres constructeurs à Genève en mars prochain, Skoda a même tenu à dévoiler sa compacte à Tel-Aviv en Israël cette semaine.
Gare à la concurrence !
La Scala débarquera bientôt dans nos concessions (juin 2019). Le challenge promet d’être assez difficile car la Skoda va devoir faire fasse à un marché très concurrentiel. On retrouve notamment la Volkswagen Golf, la Ford Focus et la SEAT Leon, sans oublier les « stars » montantes asiatiques comme la Kia Ceed et la Hyundai i30.
Une version de la Vision RS Concept aseptisée…
Skoda déclare que la Scala véhicule un design plus moderne. La compacte a certes quelques similitudes avec la Vision RS Concept, mais il faut se rendre à l’évidence : elle est moins excitante que le concept présenté au Mondial de l’Auto cette année. De plus, on peut toujours rêver et se dire que nous ne sommes pas à l’abri d’une Scala RS. Toutefois, rien n’est prévu sur ce point du côté du constructeur Tchèque.
Sous le capot ?
Développé sur la même plateforme MQB-A0 que la Polo et l’Ibiza, c’est normal que cette Skoda crie « Volkswagen ». La Scala sera dotée d’un 1.0 TSI (essence) de 95 ch et 175 Nm de couple, couplée avec une BVM à 5 rapports. Toujours en motorisation essence, vous pourrez également retrouver un moteur développant 115 ch et 200 Nm de couple avec une BVM 6 ou DSG 7. Mais si vous cherchez le plus gros moteur essence de la compacte, alors le plus gros moulin proposé sera un 1.5 TSI de 150 ch et 250 Nm de couple.
Enfin, si vous n’avez toujours pas compris la banane des moteurs diesels, vous retrouverez dans ce cas en fin d’année 2019, un seul moteur diesel au catalogue Skoda, un 1.0 G-TEC de 90 ch couplé avec une BVM 6.
Une fois à bord
A l’intérieur, cela n’a rien à voir avec ce qu’on a pu voir avec la Rapid, vraiment. La Scala est beaucoup plus « classouille » avec des matériaux de qualité (sans être premium) et un bagage technologique en accord avec son temps. Pour ceux qui opteraient pour une finition haut de gamme, vous pourrez bénéficier d’un grand écran tactile de 9,2 pouces, en plus du système de Virtual Cockpit.
Mais le niveau de technologie ne s’arrête pas aux gadgets de ce type puisque la Scala embarque également des feux LED (AV/AR) dynamiques et une gestion du confort avec différents modes de réglage baptisé « Sport Chassis Control ». Le plus raide de ces paramètres fera descendre la Scala de 15 mm en sacrifiant un peu de confort pour des suspensions plus fermes.
En conclusion
Bien que sur le papier la Scala ait tout ce qu’il faut pour faire un peu d’ombre à ses concurrentes, nous verrons dans les mois suivants sa commercialisation si le succès est au rendez-vous. Après tout, « une voiture ne se conduit pas sur le papier ». La Skoda débarquera en juin dans nos concessions. Pour ceux souhaitant la voir avant, vous pourrez l’apercevoir lors du salon de Genève en mars prochain.