Les 5 supercars qui suivent ont toutes été construite par des constructeurs qui n’ont plus rien produit suite à la création de ces dernières …
Certaines supercars ont marqué l’histoire, et cela même si ça a été le cas que pour un bref moment. Downshift vous fait remonter le temps et vous propose un TOP des meilleures supercars, tristement oubliées.
La 9ff GT9-R
Initialement préparateur Porsche, 9ff a pris la casquette de constructeur l’espace d’un moment pour créer l’impressionnante GT9 en 20 exemplaires. Fort de leur ADN Porsche, ils ont décidé de partir d’un moteur central arrière de Porsche 911 (970) GT3 R. Doté d’une boite séquentielle à 6 rapports et moins de 1 350 kg, la GT9 développait 1 120 ch et 1 050 Nm, pour une vitesse maximale de 412 km/h.
Contre toutes attentes, le modèle fut un succès. Quelques déclinaisons ont été produites, comme la GT9 « normal » 987 ch) et la version « R » présentée ci-dessus (1 020 ch), ou encore la GT9-R Convertible (cabriolet) et un exemplaire de la GT9-R CS (« Club Sport »).
La Caparo T1
Un peu comme l’Aston Martin Valkyrie à venir, la Caparo T1 se définissait comme une Formule 1 homologuée route. Anglaise comme la Valkyrie, la T1 est produite en 2008 par des anciens de McLaren Technology Group. Cette dernière développait 610ch et 420 Nm. Doté d’une boite séquentielle à 6 rapports et 672 petits kilos, cette fusée expédiait le 0 à 100 km/h en 2.5 secondes. Il lui fallait également seulement 2.5 secondes de plus pour atteindre les 160 km/h.
Connue pour prendre feu sans aucune raison, ce bijou de 250 000+ euros était conçu en fibre de carbone et consommait étonnamment « que » 9L/100 en mixte, conduite papy bien sûr … Seulement 16 avait été produits sur les 25 prévues à la base.
Saleen S7 bi-turbo
Comme le constructeur 9ff, mais cette fois-ci version américain, Saleen était initialement un préparateur californien de Ford Mustang. En 2000, ces derniers franchissent le pas en créant la S7 (550 ch / 712 Nm) mais surtout la S7 bi-turbo de 2005-2006.
Ainsi, comme tout bon américain, Saleen décida de partir dans l’excès en rajoutant deux gros turbos à leur V8 de 7.0L pour un total de 750 ch et 951 Nm. Disponible qu’en boite manuelle, l’américaine pesait 1 250 kg et pouvait atteindre 399 km/h. Le 0 à 100km/h était réalisé en seulement 3.2 secondes. Saleen avait également produit une version allégée « S7-R Le Mans » développant 600 chevaux qui avait fini en 2007 à la 10ème place au général de la course mythique française, et 5ème dans sa catégorie GT1.
Mention spéciale à leur dernière apparition aux 24h du Mans en 2010, avec une 13ème place au général mais 1er place dans sa catégorie GT1. Une belle façon de disparaître.
Gumpert Apollo
Nous l’avions tous découverte dans Top Gear dans les mains du Stig. La Gumpert Apollo est ni plis ni moins la création de l’ancien ingénieur allemand de l’Audi Quattro : Roland Gumpert. Oui, niveau nom il est allé au plus simple !
Ce monstre allemand était doté d’un V8 bi-turbo Audi, développant 650 ch et 850 Nm. De quoi la propulser en 3.1 secondes de 0 à 100 km/h. En 2005, c’était également l’une des premières voitures homologués route à disposer d’un indice de trainée très faible : 0.39. Impressionnant pour cette année là.
Malheureusement, la tendance pour ses clients de crasher leurs supercars, ainsi que son look futuriste pour l’époque a forcé Roland Gumpert à déposer le bilan en 2012.
Cizeta-Moroder V16T
Avec des gros airs de Lamborghini Countach ou de Diablo, cette V16T signé par l’italien Claudio Zampoli était en réalité italo-américaine. Rien de plus normal, puisque ce dernier était arrivé aux USA en 1973 pour réorganiser l’implantation Lamborghini dans le pays. Le développement de la V16T n’était pas compliqué sur le papier puisque il est tout simplement reparti du cahier des charges de la Countach. Mais au lieu de partir sur un V8, il préféra en installer deux pour créer à un V16 central atmosphérique. Mais calmez-vous, puisque cette dernière ne développait « que » 540 ch et 715 Nm. Une version cabriolet à 849 000$ avait également été prévu, contre 649 000$ pour la V16T « normale ».
Réelle catastrophe financière, la V16T avait pourtant rempli son premier carnet de commande (20 supercars). Mais après la production de ces dernières, l’usine ferma …