La Toyota Supra est de retour après plusieurs années d’absence, en abandonnant sa transmission manuelle pour une boite automatique à 8 rapports. Disponible à partir de 65 000 € en Europe, les clients optant pour une sportive dans cette fourchette de prix seront probablement moins regardant sur sa consommation. En effet, comptez sur une moyenne mixte de 10,8 l/100.
Remontons dans le temps avant de rentrer dans le vif du sujet. En 1993, la Toyota Supra Mk4 est rentrée dans nos vies avant de voir rapidement sa côte exploser après que la firme japonaise l’ait retiré du marché européen en 1996. Rappelons tout de même que le premier opus de Fast & Furious (2001) y a largement contribué. Quoiqu’il en soit, sortie d’usine, la consommation mixte de la Supra Mk4 biturbo (2JZ-GTE) était de 11,1 l/100.
Maintenant passons à la nouvelle Supra A90, ou celle qui est jugée par une majorité comme étant l’ombre de la BMW Z4 du fait qu’elle soit dotée d’un 6 cylindres d’origine allemand. Bruh please… L’EPA américaine (Environmental Protection Agency) a récemment partagé la consommation de la sportive japonaise en détail, avec un plein de 93 Octane (notre SP 98 en France) :
- Autoroute : 9,1 l/100
- Ville : 11,7 l/100
- Mixte : 10,8 l/100
Toutefois, la comparaison entre les deux générations reste assez difficile à faire. Mise à part le fait d’être équipée d’un 6 cylindres, les deux mécaniques n’ont rien en commun. Elles n’appartiennent pas à la même époque et n’ont même pas été développées par le même constructeur. Ainsi, peut-on vraiment juger de l’efficience du 2JZ-GTE (Mk4) par rapport au B58 d’origine BMW (A90/Mk5) ? Pas vraiment.
Enfin, concernant la valeur de 10,8 l/100 de cette 5e génération, cela n’a rien de surprenant. Sans assistance électrique, et sur le marché de l’automobile en 2019, il est difficile pour un 6 cylindres turbo de se placer en dessous de la barre des 10 litres.
Source : FuelEconomy.gov