Dévoiler une sportive ou une supercar puis enchaîner avec un temps sur le mythique circuit du Nurburgring est devenu en quelque sorte une tradition sur la planète automobile. Mais qu’en est-il de la Toyota Supra ?
La nouvelle Toyota Supra vient d’être dévoilée au salon automobile de Detroit. Suite à plusieurs mois/années d’attente et de teasing, la firme japonaise a fini par ressusciter sa sportive. Ce qui est divertissant avec ce genre de « grand retour », c’est la critique qui se crée. Certains regrettent l’ancienne, d’autres valident le nouveau design et son 6 cylindres (allemand). Bienvenue dans l’automobile gamin(e)…
Tetsuya Tada est catégorique
Pour revenir au Nürburgring en tout cas, la nouvelle Supra (A90) n’a pas officiellement réalisé un temps « time-attack », et s’est limitée à des tours à 80% de ses capacités pour boucler les phases de test. Toutefois, durant ce même salon à Detroit, l’ingénieur en chef de la nippone, Tetsuya Tada, a déclaré :
« Nous n’avons pas encore de temps officiel, Mais passer sous la barre des 8:00 sera facile. Comptez sur un temps entre 7:40 et 7:50 »
Ce qui nous paraît étrange, c’est que bien que BMW n’ait pas posté de temps officiel sur le Nürburgring, un média allemand s’en est chargé et annonce un temps time-attack de 7:55. L’écart entre la Supra et la Z4 serait ainsi de 10 à 15 secondes ? Vraiment ?
Même mécanique, performance différentes
Rappelons que la Supra et la Z4 ont été développées ensemble. Elles partagent d’ailleurs le même 6 cylindres turbo développant 340 ch et 500 Nm de couple grâce à une boite de vitesses automatique à 8 rapports. Même leurs suspensions et système de freinage sont quasi-identiques. Toutefois, Tetsuya Tada rajoute assez sereinement que cela est logique du fait que la Toyota Supra est plus rigide et légère que la Z4 démunie de toit. C’est d’ailleurs pour cela que la Toyota Supra expédie le 0 à 100 km/h en 4,1 secondes contre 4,4 pour la BMW ZA M40i.