Une rarissime Mercedes 300 CE AMG 6.0 à vendre

Si vous voulez investir dans une Mercedes qui conservera sa valeur et qui est un vrai collector, prenez le temps de jeter un oeil sur cette prochaine vente aux enchères, avec une jolie 300 CE AMG 6.0. 

Si AMG est aujourd’hui un préparateur et constructeur de voitures renommé, il fut un temps où Mercedes n’avait pas nécessairement les châssis adaptés aux gros moteurs d’Affalterbach. Mais cela n’a pas empêché les ingénieurs allemands de caser, quand même, de gros V8 dans des voitures pas vraiment faites pour accueillir des tonnes de newton-mètres.

Gros V8 dans caisse de vieux

Voici donc l’une des dernières productions AMG avant que le préparateur ne soit officiellement intégré à Mercedes. La 300 CE 6.0 était surnommée le « Hammer » (marteau). Seulement 12 coupés W124 ont été produits par AMG avec le gros V8 6.0 atmosphérique sous le capot. Et AMG n’a pas fait les choses à moitié : carrosserie spécifique, voies élargies, amortissement piloté, niveau d’équipement impressionnant pour l’époque et un prix qui faisait déjà très mal : environ un million de francs, soit 150 000 €… à la fin des années 80.

A l’époque, le client (allemand, puisque les AMG n’étaient pas homologuées en France officiellement) avait plusieurs options de moteur sur les W124 AMG : 5.0, 5.6 ou 6.0 litres. C’est donc cette dernière qui est sur ce rarissime exemplaire qui nous ramène à un temps où Mercedes était vraiment le plus « américain » des constructeurs allemands, avec des V8 de grande taille, et beaucoup de caractère.

Un morceau d’histoire allemande

Le V8 6.0 délivre 385 ch et 580 Nm aux roues arrière. Problème : c’est le châssis d’origine de la W124, avec la boîte automatique à 4 rapports ! Bref, pas vraiment de quoi accueillir autant de chevaux et de couple, mais c’est aussi le charme de ces anciennes AMG qui se font rares.

Contrairement à d’autres enchères, cette auto a roulé : elle affiche 74 000 km au compteur. Elle sera à vendre le 24 octobre prochain à Londres par la maison RM Sotheby’s.