Le Salon de Genève 2020 aurait dû ouvrir ses portes aujourd’hui, et jusqu’à 15 mars. Mais pour cause de coronavirus, tous les constructeurs automobiles ont arrêté le montage de leur stand après l’annonce de l’annulation de l’événement par les autorités sanitaires suisses. Depuis, les 110 000 m² ont été laissé à l’abandon offrant un paysage semi-apocalyptique entre voitures à peine camouflées, gros chariots élévateurs, matériel de construction et palettes de marchandises en tout genre.
Outre les importantes conséquences financières pour les constructeurs, le photographe et YouTuber George Williams nous partage les coulisses du démantèlement de ce qu’aurait dû être le Salon de Genève, le temps d’apprécier toute la logistique qui prend part lors de l’organisation dans tel événement.
Alors que les allées auraient dû être bondées de voitures et de visiteurs aujourd’hui, ces dernières ont laissé place à des zones vides, des palettes de marchandises ou encore des voitures fraîchement déposées et à moitié camouflées. L’annulation du Salon de Genève 2020 n’a pas eu seulement un impact sur la visibilité des géants de cette industrie, mais aussi sur des nouveaux venus comme Czinger qui comptait présenter la C21, une hypercar électrifiée développant 1250 ch grâce à un V8 et deux moteurs électriques. D’autres modèles très attendus comme la Koenigsegg Gemera, la Porsche 911 Turbo ou la Bugatti Chiron Pur Sport ont tout de même étaient présentées en ligne, par le biais d’une conférence de presse en live sur les réseaux sociaux.
Les organisateurs du salon, désireux de maintenir l’événement, ont malheureusement été forcés de se plier aux consignes des autorités sanitaires suisses, imposant l’annulation de tout événement regroupant plus de 1 000 personnes. Avec 600 000 visiteurs attendus, il est certain que ce quota allait être explosé.
Mais peut-être que les organisateurs du 90ème Salon de Genève auraient pu faire autrement en maintenant la construction des stands afin de laisser une partie de la presse auto faire de belles images et des interviews les 3 et 4 mars ? Cela aurait créé de la publicité gratuite pour tous les acteurs concernés du marché, et limiter leurs pertes financières. Toutefois, dans un laps de temps si court, il aurait été probablement difficile de mettre en place cette nouvelle organisation.
Sans plus attendre, bon visionnage.