La nouvelle saison de Super GT va bientôt débuter au Japon. Le championnat de super tourisme, qui met en scène les meilleures sportives japonaises du moment, se composera entre autres des Honda NSX, Nissan GT-R et Toyota Supra.
Jamais, probablement, vous ne verrez dans votre vie de Toyota Supra de dernière génération avec autant de carbone. Sauf que cette auto n’a absolument rien à voir avec le modèle de série. C’est l’engin qui sera en piste dans le championnat Super GT. Un championnat qui a inspiré les organisateurs du DTM en Allemagne. Vous savez pourquoi ? Pour une histoire de régulation qui impose désormais comme unique moteur le quatre cylindres.
En effet, sous le capot de ces bêtes de course se cache un quatre cylindres 2.0 turbo de plus de 600 ch. Et le pire, c’est que la NSX, qui est normalement en configuration moteur central arrière, dispose ici d’un quatre pattes sous le capot avant. Configuration de piste et régulation obligent.
Le passage au quatre cylindres fait grincer des dents, mais cela remonte à 2014. C’est à cette époque que DTM et Super GT annoncent des changements pour les années à venir : plus de V8 en DTM, et plus de V6/Six cylindres en ligne en Super GT, tout le monde passera sur du quatre cylindres. L’affaire se concrétise avec un peu de retard, mais les écuries sont gagnantes sur pratiquement tous les plans : plus de puissance, moins de poids, et plus d’autonomie en course. Il reste à voir (ou plutôt écouter) la sonorité des autos en piste. Mais avec plus de 300 ch au litre, les spectateurs devraient avoir du show.
L'avis de Downshift
Vous vous demandez peut-être pourquoi les directeurs d’équipe/ingénieurs font la tronche sur la photo officielle ? Peut-être parce qu’il n’y a que du noir sur ces autos. Ou alors parce que le quatre cylindres, c’est chiant ?