La gamme Golf est devenue tentaculaire et interminable chez Volkswagen. Après les GTE, GTD, GTI et gamme classique, et avant les TCR et R, voici la Clubsport. Au programme : 300 ch, mais pas d’autobloquant mécanique pur.
La Golf GTI affiche cette année 44 ans. Ce n’est pas un anniversaire très marquant, mais le constructeur a pourtant dégainé la gamme Golf à foison. Les classiques d’abord, puis la GTE, la GTD, la GTI, et enfin les variantes plus musclées. Aujourd’hui, nous accueillons donc un nouveau membre en la personne de la GTI Clubsport. Souvenez-vous, en 2016, pour les quarante ans de la Golf GTI, Volkswagen lance un duo : la Clubsport et la Clubsport S.
La première développait 265 ch et la seconde 310 ch. Cette fois, la Clubsport « standard » passe à 300 ch, toujours à partir du quatre cylindres 2.0 turbo qui revendique également 400 Nm. Ce n’est pas rien pour un « simple » train avant qui fait confiance à un système baptisé « Vehicle Dynamics Manager », qui agit à la fois sur le différentiel électromécanique et la suspension pilotée. Point de différentiel autobloquant mécanique strict, donc. Cela sera peut-être réservé à la GTI TCR, toujours en préparation.
De série, la Clubsport est imposée en boîte DSG, avec quelques particularités par rapport à une GTI classique comme les réglages spécifiques, les suspensions plus courtes (15 mm) et la possibilité de déconnecter totalement l’ESP.
De série, cette Golf GTI Clubsport sera livrée avec des jantes 18 pouces, les sièges baquets, mais c’est à peu près tout. L’auto n’est finalement pas si exclusive que cela, en comparaison d’une GTI. Il faudra notamment piocher dans les options pour avoir l’amortissement piloté et les jantes 19 pouces ici en photo.
Les tarifs ne sont pas encore connus, ni les rejets définitifs et homologués de CO2, mais sachez une chose : le malus de la Golf 8 GTI est déjà de plus de 4000 €. Avec quelques options et 55 ch de plus, cette Clubsport devrait avoir droit à un malus très salé (proche des 10 000 € ?), en plus d’un prix plus élevé. A voir, donc, si elle trouve sa clientèle en France…