Dans quelques mois, Volkswagen dévoilera la 8e génération de la Golf, et sans surprise, la firme allemande est déjà bavarde sur le modèle plus sportif qui suivra… Toutefois, pour des raisons économiques et techniques, la Golf R prévoit d’être moins radicale qu’espérée.
Jost Capito, patron de la division R chez Volkswagen, s’est assis avec nos confrères anglais de TopGear pour parler de la future Golf R (mk8). Pour rappel, ce dernier a une longue histoire d’amour avec Ford. Il est notamment responsable du retour de la célèbre Focus RS mk2, donc quoi de plus normal de lui demander si, comme sur la Focus mk3, on pouvait espérer voir arriver un mode Drift sur la Golf R.
Adieu mode Drift, adieu roues directrices
La réponse est négative et ferme : « le mode Drift de la Focus RS va de paire avec la transmission qu’utilise Ford […] Ce n’est pas réalisable avec la nôtre ».
OK, pas de glissades contrôlées. Noté. Mais qu’en est-il de la possibilité de profiter de quatre roues directrices sur la prochaine Golf R, équivalent de la technologie 4Control de la Megane 4 RS ? Et bien re-non. « Cela n’arrivera pas non plus, ce n’est pas nécessaire à cause du gabarit de la voiture » déclare Jost Capito.
Pas (ou peu) de chevaux en plus
L’électrification est un autre facteur. Dans une précédente interview, Volkswagen avait déclaré que la puissance avoisinerait les 300 ch, voire un peu plus. Notez que la Golf R (mk7) développe également 300 ch après en avoir perdu 10 avec le nouveau cycle homologation WLTP.
L’arrivée d’un moteur électrique, en assistance au 4 cylindres turbo, va permettre de sortir quelques dizaines de chevaux en plus, sans pour autant l’amener à 400 ch, ce qui ferait exploser le prix de la sportive allemande indique la firme allemande. Sage décision sans quoi la Golf R (mk8) aurait pu facilement dépasser les 50 000 €, ce qui est le plafond maximum que les clients de la Golf R sont prêts à mettre.